Le gouvernement ivoirien et l’ONU se sont rejeté samedi la responsabilité de protéger le camp de déplacés, qui a subi vendredi une attaque meurtrière et été détruit dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Le camp de Nahibly, voisin de la ville de Duékoué, était « gardé depuis sa création par les Casques bleus de l’Onuci », la mission onusienne en Côte d’Ivoire, a affirmé le ministère ivoirien de la Défense dans un communiqué. « Pour la sécurité du camp », « la responsabilité première n’est pas la responsabilité de l’Onuci, mais nous avions toujours travaillé avec les autorités pour la gestion de ce camp », a déclaré de son côté devant la presse Arnauld Akodjénou, numéro 2 de l’Onuci.
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