La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, en route pour Munich où se tient ce week-end une conférence sur la sécurité, a prévu de s’entretenir par téléphone dans la journée avec son homologue russe Sergueï Lavrov dans l’espoir de convaincre la Russie d’adopter cette nouvelle résolution.
"Nous sommes prudemment optimistes", a déclaré un responsable du département d’Etat sous couvert d’anonymat.
Dans la nouvelle version du projet de résolution, le Conseil de sécurité ne demande plus explicitement le départ du président Bachar al-Assad, ni ne mentionne un quelconque embargo sur les armes ni même de nouvelles sanctions mais "soutient pleinement (…) la décision de la Ligue arabe du 22 janvier 2012 de faciliter une transition politique conduite par les Syriens eux-mêmes".
"De notre point de vue, ce texte remplit l’objectif qui consiste à soutenir les exigences du peuple syrien et de la Ligue arabe (…) en offrant une transition politique pacifique conduite par les Syriens", a déclaré le responsable du département d’Etat.
"C’est une résolution que l’ensemble du Conseil devrait soutenir. La secrétaire d’Etat et l’ambassadrice (américaine à l’ONU) Susan Rice font fonctionner leurs téléphones et leurs contacts pour obtenir un vote dans les heures ou les jours qui viennent", a-t-il encore déclaré.