"Je souhaite réitérer ici que le Maroc est attaché à trouver une solution novatrice qui aille au-delà des solutions classiques, en vigueur avant que l’ONU n’appelle, à travers des rapports et résolutions du conseil de sécurité, à un règlement politique mutuellement acceptable pour les parties", a-t-il affirmé lors d’un point de presse, à l’issue du 9e round de pourparlers informels sur le Sahara qu’il a qualifié d’"étape positive pour un règlement politique négocié".
Il a fait observer, dans ce contexte, que le plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine "constitue la solution idéale et s’inscrit dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU, pour un règlement définitif à ce différend artificiel qui n’a que trop duré".
Le ministre a regretté que le recensement, "un droit humain inaliénable" et une "exigence non pas seulement du Maroc mais également de la communauté internationale", ne soit pas encore mis en oeuvre.
Le conseil de sécurité avait, lors de la dernière résolution sur le Sahara adoptée à l’unanimité des quinze, appelé à un recensement des populations des camps de Tindouf.
Pour sa part, le Maroc, à travers son plan d’autonomie, a mis sur la table "une initiative ouverte élaborée en conformité aux appels du conseil de sécurité de l’ONU pour une solution autre que celles classiques". L’initiative d’autonomie pour le Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine est "ouverte à la discussion et à l’amélioration à même de parvenir à une solution mutuellement acceptable, conformément à la légalité internationale", a précisé le ministre.
Parmi les sujets abordés lors de ces pourparlers, M. El Otmani a notamment cité les mesures de confiance, le déminage et des séminaires à caractère culturel.
Outre M. El Otmani, la délégation marocaine à ces pourparlers était composée de MM. Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des études et de la documentation et de Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, secrétaire général du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes.