L’ouverture de la mosquée a suscité des pétitions, des groupes anti-mosquée et des milliers de commentaires sur les réseaux sociaux. Le site Tahiti-Infos, le premier à avoir relayé cette information localement, a été débordé par les commentaires "contraires à la bienséance" et a dû pour la première fois bloquer les réactions des internautes. La mairie de Papeete a indiqué n’avoir pas reçu de demande pour transformer des bureaux en lieu de culte pouvant recevoir du public, et a jugé que la mosquée n’avait donc "pas d’autorisation pour ouvrir". La présidence de la Polynésie française a au contraire estimé qu’il n’était "pas nécessaire d’obtenir une autorisation particulière". L’un des principaux partis d’opposition, A Ti’aPorinetia, s’est interrogé dans un communiqué sur la provenance du financement de la mosquée. Deux policiers étaient présents à l’ouverture de la mosquée, qui n’a cependant pas suscité de manifestation dans la rue.
