"Il s’agit probablement et tragiquement d’une sous-estimation du nombre véritable de personnes tuées au cours des trois premières années de ce conflit meurtrier", a déclaré Navi Pillay, la Haut Commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme.
Fondé sur les données croisées émanant de quatre organisations et du gouvernement, le bilan établi par le Haut Commissariat de l’Onu pour les droits de l’homme (HCDH) avance le chiffre très précis d’au moins 191.369 morts.
Ce bilan reflète la réalité d’un conflit qui "a disparu des écrans radars" de la communauté internationale, a déploré Mme Pillay.
"Les assassins, les destructeurs et les tortionnaires de Syrie ont été enhardis par la paralysie internationale", a-t-elle ajouté.