Le Maroc a été l’un des premiers pays à avoir alerté par le passé la communauté internationale sur le grave danger sécuritaire que représente la présence et l’activisme violent des islamistes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans la région sahélo-saharienne .
Le sommet extraordinaire de Yamoussoukro doit aussi examiner d »autres sujets d’actualité relatifs au "fonctionnement de cette institution, à la sécurité en Guinée Bissau et aux obstacles entravant le développement de cette région" pourtant si riche en ressources naturelle et humaine.
Le Maroc est membre de la CEDEAO en sa qualité d’observateur. Le précédent sommet de la CEDEAO s’est tenu le 19 janvier à Abidjan où le président de cette organisation le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait salué la "mobilisation" africaine et internationale qui a agi dans le cadre de la Mission de soutien au Mali (MISMA).
Le sommet des chefs d’Etat sera précédé lundi d’une réunion à Abidjan du conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, qui regroupe les ministres des affaires étrangères, de la défense, de l’intégration africaine, des hauts officiers des armées des pays membres, ainsi que des experts en matière de sécurité, a-t-on conclu de même source.