"La présence de migrants ne saurait se traduire par la multiplication et l’enracinement de campements insalubres, dangereux tant pour leurs occupants que pour le voisinage", considère Manuel Valls, soulignant la "responsabilité politique majeure" de "veiller à l’équilibre de la société que les migrants veulent rejoindre".
La "passivité conduit tout droit à la réapparition de véritables bidonvilles, pour la plupart situés aux abords de quartiers populaires déjà en proie à de nombreuses difficultés". L’"inaction publique serait inacceptable pour les habitants de ces quartiers".
Pour le ministre de l’Intérieur, il n’est "pas d’avantage question de tolérer que des organisations criminelles ou certains clans familiaux organisent l’exploitation de la misère et la mise en coupe réglée d’une partie de ces migrants, les contraignant à des activités délinquantes dont ils tirent des profits réinvestis à l’étranger".
"C’est bien le laisser-faire qui ne résout rien et la fermeté qui est nécessaire", plaide le locataire de la place Beauvau, en refusant de "laisser croître des espaces de non-droit".

