Refusant de reconnaître un manque de lucidité dans la gestion, l’ex ministre a évoqué une erreur de calendrier. » J’étais là au mauvais moment » a déclaré MAM et de défendre » j’aurais été ministre avant six mois, j’aurais pu percevoir ce qui se passait dans le monde arabe et que ni la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) ni la CIA n’avait imaginé ».
Précisant avoir reçu à l’époque le soutien de Nicolas Sarkozy, MAM a ajouté que d’autres personnalités au sein de son camp voulaient s’emparer de son poste et ont ainsi jeté de l’huile sur le feu.
La polémique déclenchée par des propos très controversés avait coûté son poste de ministre des affaires étrangères à Michèle Alliot Marie.
La ministre avait effectué une visite en Tunisie en décembre 2011 à bord du jet privé d’un homme d’affaires réputé pour ses accointances avec le président déchu Ben Ali et suggéré apporter le savoir faire des policiers français pour mater le soulèvement populaire lors de la révolution de janvier 2011.