Mali: des familles d’otages appellent à négocier avec Aqmi

familles des quatre Français enlevés au Niger en septembre 2010 par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont demandé lundi à Paris de faire montre d’une volonté de négocier et d’opérer une pause dans les combats.

L’inquiétude des proches de certains des huit Français détenus au Sahel a été renforcée par la mort présumée d’un ou plusieurs chefs islamistes dans les combats au Nord-Mali, dans la zone où certains otages pourraient être détenus.

"Nous demandons une pause pour dialoguer avec les combattants restants et sauver nos proches plutôt que d’aller combattre à l’aveuglette en prenant le risque de mettre leur vie en danger et qu’ils soient tués aussi", a dit sur BFM-TV Pascale Robert, mère de Thierry Legrand, l’un des otages.

Cette position est partagée par les familles des quatre otages enlevés le 16 septembre 2010 par Aqmi dans le nord du Niger, à Arlit, un site d’extraction d’uranium.

Dans le Parisien, daté de lundi, les familles exprimaient leur désarroi. "L’attente est insupportable. Nous sommes tétanisés", déclarait Jean-Pierre Verdon.

L’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées françaises, a affirmé dans la matinée avoir à l’esprit la préservation des otages tout en accentuant l’inquiétude en reconnaissant ne pas savoir "où se trouvent les otages."

"Mais la totalité des opérations que nous menons est faite en gardant à l’esprit le fait que nous pouvons nous rapprocher d’eux. Nous organisons nos opérations pour être sûr que nous pouvons les préserver", a-t-il dit sur Europe 1. Il a jugé "probable" que le chef djihadiste Abou Zeïd ait été tué lors d’un bombardement français.

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