Les perspectives de l’économie marocaine restent « positives » malgré une mauvaise année agricole (FMI)

Les perspectives de l’économie marocaine restent globalement "positives" malgré une mauvaise année agricole 2012, a estimé le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Dominique Guillaume, qui a dit s’attendre à une meilleure croissance globale au Royaume en 2013.

"Globalement, nous nous attendons à une croissance et un environnement économique positif malgré un environnement extérieur incertain", a indiqué M. Guillaume dans un Podcast diffusé sur le site internet du FMI, soulignant que la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) de 6,2 milliards de dollars accordée par le Fonds au Maroc devrait aussi "renforcer la confiance des investisseurs et du monde extérieur sur la bonne tenue des politiques économiques du Royaume".

Il a relevé, à cet égard, que cette ligne de crédit, équivalant à une sorte de "police assurance" contre d’éventuels chocs externes, "n’est pas donnée à tout le monde en ce sens qu’il faut se qualifier pour l’obtenir en remplissant un certain nombre de critères qui démontrent qu’un pays a des politiques solides".

Le chef de mission du FMI pour le Maroc a, par ailleurs, affirmé que les réformes politiques et économiques amorcées dernièrement par le Royaume devrait lui permettre de "relever les défis socio-économiques auxquels il fait face en mettant en oeuvre des plans de réformes ambitieux, à la fois politiques, qui se dégagent de la nouvelle Constitution, mais aussi économiques tel que le Maroc l’a exprimé au cours de ces derniers mois".

Vendredi, la Directrice générale du FMI, Mme Christine Lagarde, avait affirmé que les "politiques économiques saines et les vastes réformes structurelles mises en œuvre par le Maroc ont contribué à de solides résultats macroéconomiques, notamment sous la forme d’une croissance robuste, d’une inflation faible et d’un système bancaire résilient".

Cette évolution favorable, a-t-elle souligné, de même que la solidité des fondamentaux économiques et des dispositifs institutionnels ont aidé le pays à amortir l’impact de la crise mondiale et à répondre à des besoins sociaux pressants, estimant que la récente hausse des prix internes du carburant décidée par le gouvernement constitue "un signe tangible de la détermination des autorités (marocaines) à réformer le système de compensation et assurer la durabilité fiscale de manière générale".

Le programme économique du gouvernement marocain, a-t-elle poursuivi, vise à "améliorer les indicateurs sociaux, réduire le chô mage, booster la compétitivité, et augmenter le potentiel d’une croissance plus élevée et plus inclusive", ajoutant que les autorités marocaines continueront de surveiller l’état de santé du système financier afin de préserver sa solidité et maintenir un niveau adéquat de réserves internationales.

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