Le président tunisien Moncef Marzouki et le chef du gouvernement marocain arrivé jeudi, ont souligné lors d’un entretien au Palais de Carthage, "leur volonté politique bilatérale de concrétiser le projet de l’UMA qui représente une nécessité stratégique", selon un communiqué.
L’Union du Maghreb arabe est «irréversible», avait estimé jeudi M. Benkirane. L’UMA a vu le jour en 1989 mais est restée lettre morte en raison de différends entre ses membres, notamment entre le Maroc et l’Algérie sur la question du Sahara.
Le dernier sommet maghrébin remonte à 1994. Outre le Maroc et la Tunisie, l’Union du Maghreb arabe, qui a pour objectif la création d’un marché de libre-échange, regroupe la Libye, l’Algérie et la Mauritanie.