"En raison de l’état de santé du requérant, il va demeurer en soins intensifs", a indiqué la Cour suprême dans son jugement. "Cela signifie que pour le moment, en raison de l’état de santé du gréviste de la faim, l’ordre de détention administrative n’est plus en vigueur".
Mohammed Allan a repris conscience mardi après plusieurs jours de coma, et a immédiatement fixé un ultimatum à Israël à qui il a donné 24 heures pour régler son cas.
Son sort met en difficulté le gouvernement israélien, conscient du risque d’un nouvel accès de violences si l’homme meurt mais soucieux dans le même temps de ne pas paraître céder à un quelconque chantage.
La Cour suprême a indiqué que M. Allan devrait être soigné désormais comme n’importe quel autre patient de l’hôpital. "Sa famille et ses amis pourront lui rendre visite, pas en tant que prisonnier, (en respectant) les instructions médicales habituelles concernant les visites aux malades", a-t-elle expliqué.
"Quand son état sera stabilisé, si Allan demande à être transféré dans un autre hôpital, il devra le faire auprès des autorités et en cas de difficulté ou de désaccord, il sera possible de se tourner vers la Cour", a-t-elle ajouté