La peine prononcée par le tribunal de district d’Al Qods occupée est en deçà des réquisitions du parquet qui réclamait six mois de travaux d’intérêt général.
Dans son verdict, la juge Moussia Arad affirme "que des circonstances atténuantes ont évité une peine de prison ferme qui aurait été justifiée au vu de la gravité de la faute".
Le 10 juillet, ce même tribunal avait reconnu Olmert coupable de corruption dans l’affaire dite du "Centre d’investissement", organisme officiel à l’aide duquel il a favorisé, en tant que ministre du Commerce et de l’Industrie (2003-2006) des prêts et des garanties officielles au profit de sociétés gérées par Ouri Messer, son ex-associé dans un cabinet d’avocats.
Le tribunal l’avait en revanche acquitté dans deux autres dossiers de corruption plus graves, les affaires Talansky et Rishon Tours.
Le parquet de son côté a laissé entendre qu’il allait faire appel.
"Pour nous, cette affaire n’est pas terminée", a déclaré aux journalistes Eli Abravanel, le procureur de l’Etat, qui a rappelé qu’il avait demandé une peine ferme contre Olmert.