Il faut établir clairement les faits sur l’attaque chimique avant de décider d’une action en Syrie (ministre chinois des AE)
Pour la Chine, "il s’agit de savoir si une attaque au gaz a bien eu lieu mais aussi de déterminer sans équivoque qui en est responsable", a insisté le ministre chinois.
La France, pour sa part, s’est dite déterminée à sanctionner le régime syrien pour cette attaque chimique qui aurait fait des centaines de morts.
Le président français François Hollande a souligné, mercredi, que son pays devrait "désormais trouver la riposte appropriée" aux attaques chimiques perpétrées par le régime syrien, a rapporté la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
A sa sortie de la réunion du conseil des ministres, M. Fabius a indiqué que président Hollande prendra "le moment venu les décisions qui s’imposent", en concertation avec ses homologues européens et américain.
Les experts des Nations unies, qui mènent depuis lundi une enquête en Syrie sur une attaque présumée aux armes chimiques, resteront dans le pays jusqu’à samedi matin, a indiqué, jeudi à Vienne, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
"Ils continueront leur enquête jusqu’à demain vendredi, et ils quitteront la Syrie, d’ici samedi dans la matinée et me feront leur rapport dès qu’il seront sortis", a-t-il déclaré à la presse.