"Nous avons des obligations communes" pour lutter contre Daesh, a souligné M. Hollande dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien à l’Elysée avec M. Cameron, faisant savoir que la France intensifiera ses opérations contre ce groupe en choisissant des cibles pour faire "le plus de dégâts possibles".
"Nous avons besoin d’une vision claire" contre Deash, a-t-il insisté, soulignant la nécessité de cordonner les efforts à l’extérieur à travers des actions sur le terrain.
Il a aussi affirmé que le porte-avions Charles-De-Gaulle arrivera en zone pour "frapper dur" Daesh, plaidant en outre pour une solution politique en Syrie. Il a, à cet égard, estimé que le processus de Vienne est "la bonne formule".
Pour sa part, M. Cameron a affirmé que le Royaume-Uni soutiendra la France dans sa lutte contre le terrorisme qui constitue une menace commune, faisant savoir qu’il présentera au parlement britannique un plan global de lutte contre Daesh
Il a insisté sur la nécessité de se rassembler et de rester unis face à la menace terroriste, notant par ailleurs que le Royaume-Uni est disposé à mettre à la disposition de la France une base militaire britannique à Chypre pour frapper Daesh.
MM. Hollande et Cameron se sont auparavant recueillis à la salle de spectacle Le Bataclan, visée par les attentats du 13 novembre.
La rencontre entre MM. Hollande et Cameron s’inscrit dans le cadre d’une série d’échanges diplomatiques entamés ce lundi par le chef de l’Etat français à la recherche d’une coalition unique contre Daesh.
Le président français se rendra dans ce cadre, cette semaine, à Washington et Moscou pour rencontrer ses homologues américain et russe, Barack Obama et Vladimir Poutine.