La même source relève également que le nombre des personnes bénéficiant des allocations de chômages a atteint 1,6 million, une augmentation de 17.500 depuis le trimestre précédent.
Le ministre de l’emploi, Chris Grayling a imputé cette hausse à "l’impact de la crise financière internationale", en particulier celle affectant la zone euro.
Plusieurs économistes attribuent l’augmentation du taux de chômage aux politiques économiques du gouvernement de coalition, en particulier son plan d’austérité visant à assainir les finances publiques, mais qui a entrainé la suppression de 250.000 emplois publics depuis un an.
Rejetant cette analyse, le ministre a indiqué que le gouvernement poursuit sa politique de réduction du déficit budgétaire afin de renforcer la confiance des marchés et d’encourager les investissements étrangers au Royaume-Uni.
De son côté, le TUC, un collectif regroupant les syndicats les plus puissants du pays, insiste que les chiffres actuels son le résultat de la seule politique gouvernementale.
"Les mesures d’austérité introduites par le gouvernement ont créé une crise de chômage, avec un niveau de pertes de postes de travail jamais enregistré depuis la récession", a lancé le Secrétaire général du TUC, Brendan Barber, qui souligne que "ceci n’est pas simplement l’impact des difficultés de la zone euro".
Des économistes soutiennent, de leur côté, que l’image n’est pas aussi sombre. "La perte de postes d’emploi a touché essentiellement les emplois temporaires", relève Ross Waller, économiste au RBS Financial Markets. Il note que le nombre des emplois à plein temps "n’a chuté que de 2.000, et demeure supérieur à celui enregistré dans la même période de 2010".