« Il n’y aura pas de plan social à Florange », a assuré le Premier ministre dans une déclaration solennelle à Matignon, tandis que l’Élysée promettait de maintenir la pression sur l’industriel indien. Son gouvernement a écarté l’hypothèse d’une nationalisation transitoire « au vu des engagements qu’il a obtenus du groupe ArcelorMittal », a expliqué M. Ayrault depuis Matignon.
Le géant indien de la sidérurgie a promis d’investir « au moins 180 millions d’euros sur les cinq prochaines années à Florange » pour pérenniser les activités liées à la filière froide, et notamment l’emballage. « La faible activité actuelle en Europe ne permet pas d’envisager un redémarrage des hauts fourneaux à court terme », a déploré Jean-Marc Ayrault. « Mais le gouvernement a obtenu l’engagement du groupe Mittal de les maintenir dans un état qui permette, le moment venu, la réalisation d’un projet industriel d’avenir ». A savoir le projet Ulcos.