"Autant il est légitime de mener des discussions utiles avec notre partenaire allemand, autant il est déplacé d’attaquer le chef d’un gouvernement voisin et de faire comme si l’Allemagne était responsable de notre perte de compétitivité et de toutes nos difficultés", a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans une interview publiée dans Le Monde daté de vendredi.
"Oui au débat, non au pugilat. Renforçons notre partenariat", a-t-il ajouté.
Laurent Fabius parle encore de "mauvais psychodrame" à propos de ce projet de document dont le gouvernement a obtenu la modification, pour ôter toute référence à la chancelière allemande.