Election présidentielle US : vers un duel Obama-Romney

Election présidentielle US : vers un duel Obama-Romney
Le statut de favori à l’investiture du parti républicain de Mitt Romney et le soutien de poids lourds du GOP à sa candidature laissent présager un duel entre ce dernier et le président sortant, Barack Obama, pour l’élection présidentielle de novembre prochain, projettent samedi plusieurs observateurs US.

"Il est clair que Romney sera le candidat du parti républicain", a tranché le leader de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnel.

Beaucoup expliquent, dans ce contexte, que l’ancien gouverneur de l’Etat du Massachussetts a vu se porter sur son nom, cette semaine, George H. Bush, 41è président des Etats Unis, l’influent congressman Paul Ryan, président de la toute puissante commission du budget de la Chambre basse, ainsi que le très courtisé sénateur hispanique de Floride Marco Rubio.

Fort de ce momentum, Mitt Romney a déclaré, dans un discours, prononcé vendredi à la Lawrence University de l’Etat du Wisconsin, que Barack Obama est désormais son seul rival. "Le président sortant et moi avons deux visions fondamentalement différentes de l’Amérique", a souligné Romney qui faisait campagne pour la primaire, prévue mardi prochain, dans cet Etat du centre nord des Etats-Unis.

Toutefois, un sondage publié jeudi dernier, donne au président Barack Obama une avance à deux chiffres sur Mitt Romney, qui lui permettrait de reconduire son bail pour un deuxième mandat à la Maison Blanche si les élections devaient avoir lieu cette semaine.

L’étude, conduite par CNN/ORC International, notait que la cote de popularité d’Obama dépasse les 50 %, une performance jamais atteinte depuis mai dernier, au lendemain de l’élimination du leader d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.

Il convient de noter que les jeux sont loin d’être faits et que la volatilité des marchés financiers, l’augmentation des prix à la pompe, actuellement à plus de 4 dollars le gallon (3,78 litres) et le caractère poussif de la reprise économique qui peine à relancer le marché de l’emploi sont autant de facteurs qui peuvent faire basculer le scrutin présidentiel d’un côté comme de l’autre.

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