La ministre «est particulièrement préoccupée par le sort de trois journalistes et d’un chercheur français dont les autorités françaises sont sans nouvelles», indique un communiqué du ministère. Lors d’un appel téléphonique, «elle a demandé à son homologue que tout soit mis en oeuvre pour que nos quatre ressortissants soient localisés et remis immédiatement en liberté».
Michèle Alliot-Marie lui a aussi «fait part de sa grande émotion après le récit de certains journalistes français qui ont subi des pressions et des violences tout à fait inacceptables», indique le communiqué.
Selon des sources diplomatiques, les trois journalistes en question sont employés pour deux d’entre eux par un agence de presse, Magneto Presse, travaillant pour la chaîne de télévision Canal+, le troisième relevant de la chaîne Arte. Le chercheur est membre de l’organisation Amnesty International, selon les mêmes sources.