La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a signé l’ordre de sanctions qui interdit les voyages aux Etats-Unis à Gbagbo et à des dizaines de ses partisans, a déclaré P.J. Crowley, porte-parole du département d’Etat. "Cela impliquera potentiellement un nombre assez important de personnes, pas seulement le président lui-même, sa famille immédiate, mais aussi ceux qui sont ses ministres et ceux qui continuent à l’aider à rester au pouvoir", a dit Crowley.
L’Union européenne avait pris la veille des mesures similaires.
Crowley a déclaré que les sanctions entraîneraient l’annulation des visas américains détenus par les personnes concernées et interdiraient que des visas leur soient délivrés à l’avenir. Il a ajouté que les Etats-Unis envisageaient "activement" d’autres mesures qui pourraient inclure des sanctions financières.
La Maison blanche a apporté son soutien à Alassane Ouattara, rival de Gbagbo reconnu vainqueur du scrutin par la Commission électorale indépendante et par une grande partie de la communauté internationale. Gbagbo a contesté les résultats du scrutin, en disant qu’ils étaient entachés de fraudes, et il a été déclaré élu par le Conseil constitutionnel.