"Les dirigeants libyens, a-t-elle déclaré, ont devant eux une tâche politique très complexe et n’ont pas une grande expérience en politique".
Les nouvelles autorités libyennes devront avant tout unifier leur nation, a souligné Mme Clinton.
"C’est un immense défi", a-t-elle estimé. "Ils doivent trouver le moyen de réconcilier les différentes tendances politiques et les croyances religieuses. Il doivent unifier toutes les tribus et faire face à l’éternel rivalité existant entre l’est et l’ouest, entre Benghazi et Tripoli".
La secrétaire d’Etat américaine, optimiste, souligne toutefois que les nouveaux leaders libyens "sont des personnes réellement sensées" et que les cadres du pays, en dépit de tous les problèmes, ont survécu au conflit.
"Aussi, on va les aider autant que nous le pouvons", a-t-elle conclu.