"Le régime syrien ne contrôle plus que 30 % du territoire de la Syrie", a dit l’ancien Premier ministre au cours d’une conférence de presse à Amman. Le régime s’est, selon lui, "effondré militairement, économiquement et moralement".
Lors de cette première apparition publique depuis sa défection au début du mois, Hidjab a décrit le gouvernement du président Bachar al Assad comme un "ennemi du bien".
Il a également affirmé qu’il avait quitté la Syrie de lui-même, et non parce qu’il avait été limogé, comme ce qui a été rapporté par les autorités de Damas.
Les Etats-Unis encouragent d’autres responsables civils et militaires au sein du gouvernement syrien à prendre la même décision courageuse et à rejeter le régime du (président) Bachar al-Assad", a déclaré dans un communiqué David Cohen, sous-secrétaire au Trésor chargé du renseignement financier et de la lutte contre le terrorisme.

