Le ministre israélien, qui s’adressait lundi à une commission parlementaire, a précisé que le commando islamiste avait tué entre 13 et 15 soldats égyptiens lors de l’attaque. Il a ajouté que l’Etat hébreu avait proposé son aide aux autorités égyptiennes.
L’attaque de dimanche est la plus meurtrière à la frontière israélo-égyptienne depuis des décennies. La télévision égyptienne a fait état de 15 morts et de sept blessés parmi les forces de sécurité égyptiennes.
Selon un responsable de la sécurité égyptienne, cité par l’agence officielle Mena, l’attaque a été menée par des activistes islamistes qui se sont infiltrés à partir de Gaza en passant par un tunnel, et par d’autres militants venus de deux zones du Sinaï.
Le commando avait réussi à s’emparer de deux véhicules blindés égyptiens, avec lesquels il voulait attaquer un poste-frontière entre l’Egypte et Israël. L’un des véhicules a explosé alors que les militants s’approchaient de la frontière d’Israël, l’aviation israélienne a détruit le second, qui avait réussi à franchir la clôture de sécurité.
En réaction, le président égyptien Mohamed Morsi a promis que les forces de sécurité reprendront « le contrôle total du Sinaï », où la situation s’est détériorée depuis la chute de Hosni Moubarak en 2011.
Israël a de son côté accéléré la construction d’une clôture le long des 240 kilomètres de la frontière avec l’Égypte.
