"Je ne vais pas me déclarer coupable parce que je ne le suis pas. Je ne vais ni démissionner, ni convoquer des élections", a dit Rajoy, lors de sa comparution devant le Congrès des Députés pour livrer sa version sur l’affaire Barcenas, répondant ainsi aux demandes de plusieurs groupes parlementaires de l’opposition qui ont réclamé sa démission.
"Je vais défendre la stabilité du pays et je vais remplir le mandat que les électeurs espagnols m’ont confié", a-t-il insisté, ajoutant son parti ne s’est jamais financé de manière illégale.
"Je n’ai aucun indice d’aucune sorte laissant penser que mon parti s’est financé de façon illégale", a déclaré Rajoy.
L’affaire Barcenas avait éclaté en janvier 2013, lorsque les quotidiens espagnols +El Mundo+ et +El Pais+ ont révélé que d’importantes sommes d’argent illégal aurait été versées à de hauts dirigeants du PP dont Mariano Rajoy, à la tête de l’exécutif central depuis décembre 2011.
Ancien sénateur, Barcenas a géré pendant vingt ans les finances du Parti populaire, avant d’en être nommé trésorier en 2008, un poste qu’il a du quitter en 2009, après que la justice espagnole a ouvert une enquête pour fraude fiscale dans le cadre de l’affaire Gurtel.