L’ancien président du Conseil italien est accusé d’avoir artificiellement gonflé le prix des droits de diffusion de films, achetés par des sociétés écrans lui appartenant, lors de leur revente à son empire audiovisuel Mediaset. Le groupe aurait ainsi constitué des caisses noires à l’étranger et réduit ses bénéfices en Italie pour payer moins d’impôts. La peine de prison a été assortie d’une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant 5 ans. Son avocat, Niccolo Ghedini, a réagi en accusant les magistrats d’avoir fait preuve de partialité vis-à-vis de son client pour des raisons d’ordre politique.
Le 26 octobre 2012, Silvio Berlusconi avait été condamné en première instance à 4 ans de prison. Une peine immédiatement réduite à 1 an, en vertu d’une amnistie.
Silvio Berlusconi a une nouvelle fois rendez-vous avec les juges le 13 mai prochain, dans le cadre de l’affaire du "Rubygate".
