Trois apprentis jihadistes français ont été expulsés cette semaine du Pakistan qui les détenait depuis dix mois dans le plus grand secret et placés en garde à vue à leur retour, un peu plus d’un an après le choc des assassinats commis par Mohamed Merah, également passé par ce pays.
Le dernier de ces hommes est arrivé en avion jeudi après-midi en France, a confirmé à l’AFP une source diplomatique française, un rapatriement aussi discret que celui des deux autres les deux jours précédents.
Une information judiciaire a été ouverte pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en février 2013.
Les charges retenues contre les trois hommes, dont l’arrestation et la longue détention avaient été tenues secrètes par Paris et Islamabad, semblent toutefois minces à l’heure actuelle.
L’ombre de l’affaire Merah, auteur du meurtre de sept personnes, trois militaires, un professeur et trois enfants d’une école juive, qui avait provoqué un séisme dans l’opinion française, pourrait inciter les autorités françaises à les suivre de près.