Il a indiqué qu’il entendait discuter de l’Iran, du Yémen et du Liban.
"J’ai entendu des positions très dures" exprimées par l’Arabie saoudite "vis-à -vis de l’Iran qui ne sont pas conformes à ce que je pense", a précisé M. Macron lors d’une conférence de presse à Dubaï où il achevait une visite de 24 heures.
"Il est important de parler avec tout le monde", a souligné le chef de l’Etat, ajoutant que la France avait un rôle "pour construire la paix".
Depuis le week-end dernier, le ton est monté entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Au coeur des nouvelles tensions, le sort du Liban mais aussi du Yémen, en proie à un conflit meurtrier où les deux poids lourds du Moyen-Orient soutiennent des camps opposés.
Le Yémen est le théâtre de la pire crise humanitaire de la planète, selon l’ONU.
Au Liban, les interrogations se multiplient concernant la liberté de mouvement de Saad Hariri qui a annoncé sa démission du poste de Premier ministre libanais samedi dernier dans une déclaration depuis Ryad.
Les spéculations vont bon train, M. Hariri, qui a aussi la nationalité saoudienne, ayant annoncé sa démission le jour même de la purge anticorruption qui a abouti à la détention de nombreux princes et hommes d’affaires saoudiens dans le royaume. M. Hariri n’est pas rentré au Liban depuis. (afp)