Cette grève, qui débutera samedi 13 janvier à 05h00 trouve son origine dans le « comportement inacceptable de la direction » concernant le « plan cafétéria », une série d’avantages extralégaux que les pilotes reçoivent en plus de leur salaire normal, a précisé le syndicat socialiste Setca/BBTK.
La direction refuse d’indexer ce plan cafétéria, réduisant de facto le pouvoir d’achat des pilotes, affirme le syndicat, notant que la direction avait promis d’appliquer l’indexation après qu’un juge a tranché en faveur des syndicats, mais a finalement annoncé qu’elle ferait appel de la décision.
En réaction, Brussels Airlines a mis sur pied une task force chargée d’évaluer l’impact de la grève et les conséquences pour les passagers, a déclaré sa porte-parole, Joëlle Neeb.
« La grève n’est pas une solution au conflit. Au contraire, elle a un impact négatif sur notre entreprise et pèse sur les investissements futurs. Nous appelons les syndicats à nous rejoindre autour de la table pour poursuivre les échanges et éviter des dommages évitables à Brussels Airlines », a-t-elle insisté.