L’économie britannique a connu une croissance plus importante qu’initialement prévu à la fin de l’année 2022, malgré les craintes concernant l’inflation et les turbulences financières, ce qui a permis au pays d’éviter une récession, a indiqué, vendredi, l’Office national des statistiques (ONS).
L’économie a notamment profité d’un coup de pouce des constructeurs, de l’industrie manufacturière et du secteur des télécommunications, permettant au PIB britannique de croître de 0,1 % au cours des trois derniers mois de l’année dernière.
Dans sa précédente estimation, l’ONS avait indiqué que la croissance était restée stable au quatrième trimestre, mais les trois principaux secteurs de l’économie ont tous enregistré des résultats plus solides que prévu. « L’économie s’est un peu mieux comportée au second semestre de l’année dernière qu’on ne l’avait estimé, les données ultérieures montrant que les télécommunications, la construction et l’industrie manufacturière se sont mieux comportées qu’on ne l’avait pensé au cours du dernier trimestre », a commenté Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l’ONS.
« Les ménages ont épargné davantage au cours du dernier trimestre, leur situation financière ayant été améliorée par le programme gouvernemental de soutien aux factures d’énergie », a-t-il détaillé. Toutefois, les données de l’ONS montrent que l’économie est restée globalement stable depuis le début de l’année 2022, avec une croissance de 0,1 % aux deuxième et quatrième trimestres et une contraction de 0,1 % au troisième trimestre. L’économie britannique reste encore inférieure à ses niveaux de 2019, avant le début de la pandémie de Covid-19, bien que de 0,6 % au lieu des 0,8 % précédemment annoncés.