C’est ce qu’elle a fait remarquer lors de la séance de contrôle du Congrès, où elle a insisté sur la « force » de l’économie espagnole, même dans un contexte international « complexe » et de grande incertitude.
Malgré cela, la ministre prévoit d’affronter le début de l’année 2023 « avec une force relative » et ce après un quatrième trimestre au cours duquel un « grand dynamisme » a été observé dans la consommation et l’investissement, tandis que le marché du travail a continué à créer des emplois.
La vice-présidente a, toutefois, souligné qu’un éventuel ralentissement de la croissance économique « n’est pas une stagnation ».
Elle a également rappelé que le PIB espagnol a augmenté de 5,5 % l’année dernière, tandis que la prévision « très prudente » du gouvernement pour 2022 prévoit une augmentation de 4,4 %, après avoir fait preuve de « force » dans les performances jusqu’en novembre.
Dans ce sens, Mme Calviño a souligné, entre autres, la révision à la hausse des prévisions de croissance effectuées récemment par des organisations telles que l’OCDE et le FMI, qui situent la croissance du PIB dans une fourchette comprise entre 4,6 % et 4,7 %.