L’accord intervient suite à des contacts directs entre les deux parties au cours des derniers mois, couronnés par une visite du directeur de l’INRA, Faouzi Bekkaoui, aux laboratoires de Volcani dans la zone agricole de Rehovot en balnieue de Tel Aviv-Yafo.
La visite de M. Bekkaoui intervient en marge de sa participation à la Conférence internationale sur les techniques de la production de l’alimentation depuis la mer et le désert, organisée du 18 au 20 octobre à Eilat, par le ministère israélien de l’Agriculture et du développement rural.
Dans une déclaration à la MAP, M. Bekkaoui a fait savoir que l’INRA a effectivement entamé une coopération avec Volcani, qui réalise des recherches similaires à celles réalisées par l’INRA, ajoutant que les les deux instituts ont commencé les échanges pour développer des partenariats.
« De même, nous avons proposé plusieurs projets, notamment dans le cadre du mécanisme MERC pour le soutien des projets entre les pays arabes et Israël », a-t-il poursuivi, citant un projet sur la gestion de la rareté de l’eau dans l’agriculture et l’amélioration génétique des tomates.
En outre, des échanges d’étudiants et de chercheurs auront lieu dans le cadre du même programme, a fait savoir M. Bekkaoui, relevant que l’objectif est de bénéficier de l’expérience de Volcani dans plusieurs domaines qui revêtent une importance au niveau national, dont l’agriculture intelligente, l’agriculture verte et l’amélioration génétique, en particulier pour le blé.
Par ailleurs, le directeur de l’INRA a relevé que plusieurs questions importantes et d’actualité pour le Maroc ont été débattues lors de la Conférence, dont notamment l’agriculture dans le désert et dans le climat chaud et sec et les défis qu’elle pose, ajoutant que l’événement a été l’occasion de s’enquérir des dernières innovations technologiques en la matière, en particulier celles liées à la gestion de la rareté de l’eau.
La Conférence a également porté sur des questions liées aux défis des années à venir, dont la croissance démographique, le réchauffement planétaire, les changements climatiques, la réduction des superficies des sols agricoles, ainsi que les alternatives disponibles.
La participation marocaine a été l’occasion de rencontrer de nombreux chercheurs et participants, ainsi que de s’enquérir des études les plus récentes dans le domaine, et qui sont liées aux questions traitées par l’INRA, à savoir le développement de l’agriculture au Maroc.