Le marché automobile français a baissé de 30,7% sur un an en octobre, la chute atteignant 37,3% par rapport à octobre 2019 avant la pandémie, a précisé le CCFA.
Le Comité relève toutefois que sur les dix premiers mois de l’année, le marché français s’inscrit en hausse de 3,1%, avec 1,379 million de voitures neuves immatriculées.
«Les effets du ralentissement des commandes et des retards de livraison liés à la pénurie de semi-conducteurs s’accentuent», a commenté le cabinet AAAdata, cité par les médias.
Selon le CCFA, Stellantis, fruit de la fusion de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et de FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo…) reste à la première place en octobre avec 34,5% du marché des véhicules particuliers, mais le groupe a perdu près de 4 points de part de marché avec des immatriculations en baisse de 37,6% en un an.
Son rival le groupe Renault, en pleine transition vers une stratégie davantage basée sur les marges unitaires que les volumes, a vu les immatriculations baisser de 28,7%, avec une part du marché français de 25,7%.
Les immatriculations de la marque roumaine Dacia ont progressé de 2,8% tandis que celles de Renault plongeaient de 38,1%.
Le géant allemand Volkswagen, premier groupe étranger, a vu lui aussi les immatriculations reculer de 40,3% en octobre, avec une part de marché qui a atteint 10,1%.
Dans le détail, un total de 118.521 voitures particulières neuves ont été vendues en France le mois dernier, contre 171.050 en octobre 2020.
Sur les dix premiers mois de l’année, le marché français s’inscrit en hausse de 3,1%, avec 1,379 million de voitures neuves immatriculées avec 21,7% de véhicules diesel (un chiffre en baisse de 9,4 points en un an), 25,4% de véhicules hybrides (+12 points) et 8,9% de véhicules électriques (+2,9 points).
Selon le CCFA, le marché de l’occasion est lui aussi en baisse sensible en octobre (-13,3%), mais il «continue d’évoluer à des niveaux records depuis le début de l’année, avec une hausse de 9,6% sur dix mois et plus de 5 millions de transactions».