« Il y a des premières réponses qui ont été apportées avec un blocage des prix », a assuré le chef de l’Etat français en marge d’un déplacement en Seine-Saint-Denis, en banlieue parisienne.
« Cela touche nos compatriotes, particulièrement les plus modestes. Je ne mésestime pas ce que ça représente pour les Français », a indiqué Emmanuel Macron dont les propos ont été relayés par les médias locaux, rappelant que « les prix mondiaux, notamment du gaz, poussent le prix de l’énergie. »
« On mène une action diplomatique en plus des mesures d’accompagnement de court terme », a indiqué le président de la république, en référence à la situation du marché de l’énergie en Europe.
« Dans les prochains jours, le gouvernement aura à compléter sa réponse en fonction de l’évolution pour ne laisser personne dans le désarroi », a-t-il promis, faisant observer qu’il s’agit aussi « d’une question de souveraineté ».
Mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué que des « mesures de protection » pour les Français sont actuellement à l’étude si les prix des carburants devaient continuer à augmenter, faisant état de “plusieurs pistes qui sont possibles” dont la question de la baisse des taxes ou d’une « aide spécifique ».
Toutefois, le porte-parole de l’exécutif a fait observer que « la décision n’est pas prise ».
A six mois de l’élection présidentielle, le pouvoir d’achat s’installe comme l’un des thèmes phare de la campagne, alors que les prix de l’énergie flambent en Europe.
Début octobre, le Premier ministre français Jean Castex a annoncé un « bouclier tarifaire » afin de bloquer la hausse des prix du gaz jusqu’à avril prochain, et un plafonnement à 4% de la hausse des tarifs de l’électricité prévue en février prochain.
Pour amortir la hausse du prix du gaz au 1er octobre 2021, le gouvernement français avait annoncé récemment le versement d’une aide exceptionnelle de 100 euros aux bénéficiaires du Chèque énergie, une aide sociale envoyée automatiquement entre mars et avril chaque année.