Dans un communiqué, les organisateurs du prix précisent que la liste des nominés comprend 16 romans, dont « le dossier 42 » d’Abdelmajid Sebbata, édité par le Centre Culturel Arabe, et « vie des papillons » de Youssef Fadel, paru aux « publications méditerranéennes ».
Les 16 romans nominés et publiés durant la période allant de juillet 2019 à août 2020, ont été sélectionnés sur un total de 121 romans en lice pour décrocher ce prix doté d’une enveloppe de 50.000 dollars US, souligne le communiqué.
Des écrivains âgés de 31 à 75 ans représentant 11 pays ont figuré sur la longue liste du prix qui est à sa 14ème session. Les romans traitent des questions liées à la réalité du monde arabe, aux souffrances de l’Irak, à la prolifération des groupes extrémistes et au statut de la femme dans le monde arabe.
La longue liste a été choisie par un jury présidé par le poète libanais, Chawki Bazih et constitué de cinq membres, dont Safaa Jabran, professeur de langue et de littérature arabes modernes à l’Université de São Paulo au Brésil, Mohamed Ait Hanna, écrivain et traducteur marocain, enseignant de philosophie au Centre régional d’éducation et de la formation à Casablanca, Ali El-Moqri, écrivain yéménite deux fois nominés au Prix du roman arabe, Aicha Soltan, écrivain et journaliste émiratie. Elle est aussi vice-présidente de l’Union des écrivains des Emirats arabes Unis.
Créé à Abu Dhabi, le prix est soutenu par la Fondation du « Booker Prize » à Londres et financé par le département de la Culture et du Tourisme d’Abu Dhabi.