Attablé le midi en compagnie de quelques journalistes, Hollande est revenu sur le nouveau départ qu’il compte donner à sa campagne, "(…) « La droite, qui avait été frustrée pendant les primaires, s’est déchaînée. J’ai eu droit à tout et heureusement pour moi, parce que ça m’a immunisé ! » ironiset-il, avant d’ajouter: « Plus je prends de coups, plus les gens viennent me voir en me disant : Tenez bon, on compte sur vous. »
Pour Hollande, il n’y a pas de mystère : c’est bien le chef de l’Etat, «un président en échec», «un sale mec», qui se cache derrière les formules de l’UMP."
« Sarkozy va être dans l’évitement jusqu’au premier tour, pronostique-t-il. Mais il envoie ses sbires pour délégitimer ma candidature. »
Dans un communiqué, le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), estime qu’après avoir écrit dans Libération que le chef de l’Etat "méprise la République", le candidat socialiste "jette une fois de plus le discrédit sur le PS et sa candidature."