Les temps sont durs en Italie. Le gouvernement a adopté hier un plan anti-crise draconien. Alors que le nouveau premier ministre Mario Monti a annoncé qu’il renonçait à son propre salaire, la ministre des affaires sociales, Elsa Fornero, a fondu en larmes au moment où elle annonçait les mesures touchant les retraites, qualifiées de "sacrifices exceptionnels." Les retraites ne seront plus indexées sur l’inflation à partir de 2012, sauf pour les deux tranches les plus basses. Mario Monti a alors élégamment repris la parole en soulignant à quel point Elsa Fornero avait bien illustré l’idée de sacrifice.
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