"Ces groupes sont essentiels car ils permettent d’échanger des informations opérationnelles et d’optimiser les exécutions des demandes réciproques d’entraide judiciaire", a-t-il expliqué devant quelque 450 congressistes, dont des experts internationaux de la lutte contre le terrorisme invités à écouter des victimes de ce fléau venant de plus de 35 pays, dont le Maroc.
Pour le Garde des Sceaux français, la menace terroriste "pèse toujours sur la France comme sur de nombreuses démocraties", d’où l’importance maintenir la vigilance, estime-t-il. "Notre vigilance ne doit pas se lâcher. La France et ses partenaires mobilisent tous les moyens pour combattre le terrorisme et réprimer tous les actes de barbarie", a-t-il assuré. "La tâche est immense et c’est en unissant nos forces qu’on peut empêcher qu’il y ait de nouvelles victimes innocentes", a-t-il conclu.
Placé sous le Haut Patronage du président français Nicolas Sarkozy, le 7-ème Congrès international des victimes du terrorisme, qui se tient pour la première fois en France, leur donne l’occasion de s’exprimer "en toute neutralité politique et religieuse" devant les représentants des pays les plus touchés par le terrorisme et de nombreux experts internationaux, invités à débattre des moyens de lutte contre la radicalisation pouvant mener à ces événements tragiques.
Les débats sont axés notamment sur l’impact des attentats terroristes sur l’environnement familial des victimes, l’évolution de la menace terroriste, le phénomène de recrutement de la jeunesse par les organisations terroristes et le rôle des Etats, des employeurs et de la société civile dans l’accompagnement des victimes d’actes terroristes.