Tron-agressions sexuelles : un ancien collaborateur confirme
Un ancien collaborateur de Georges Tron confirme les accusations des des femmes qui ont porté plainte contre l’ex-secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique.
"Georges Tron convoquait (la plaignante) le soir, à n’importe quelle heure, et il s’enfermait avec elle dans son bureau", ajoute-t-il,e en précisant qu’il n’a pas été témoin direct des faits incriminés. Il affirme cependant qu’elle "était sous l’emprise de Georges Tron". Pour François-Joseph Roux, "la seule manière de mettre fin à ça, c’était de porter plainte", souligne-t-il, tout en précisant que la jeune femme lui a parlé du rôle de l’adjointe au maire de Draveil, également visée par la plainte. Mais la jeune femme a attendu le printemps 2009 pour aller voir un avocat : elle "avait besoin de ce travail en mairie et avait un enfant à charge. Elle était vulnérable".
Lui dit être "parti à cause de ça" en 2009 : "Georges Tron savait que je savais. Il m’a demandé de quitter la mairie, disant ne plus avoir confiance en moi." Les deux anciennes employées municipales de Draveil, âgées de 34 et 36 ans, ont déposé plainte le 25 mai. Sur la base de leurs accusations d’agressions sexuelles, le parquet d’Evry a confié une enquête préliminaire à la police judiciaire de Versailles. D’après Le Parisien, François-Joseph Roux a été entendu à deux reprises la semaine dernière par les enquêteurs.