Des ultras espagnols à la rescousse d’un ramassis de séparatistes au FSM de Dakar
Les activistes espagnols pro-polisario offrent un spectacle désolant depuis l’ouverture du 11ème Forum social mondial (FSM), dimanche à Dakar.
Jeudi, ils étaient une cinquantaine à prendre part à un simulacre de manifestation en faveur de la mauvaise cause du "Polisario", dans l’enceinte de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Une cinquantaine d’Espagnols pour une procession qui n’a rassemblé au finish que 80 personnes. C’est le ridicule!!!
Pour prêter main forte à la minorité de séparatistes venus de Tindouf, ce sont les mêmes ibériques qui vont distribuer les tracts, encadrer la marche et porter les banderoles. Et la presse espagnole est là pour la mise en scène. Les images de ce montage vont passer sûrement en boucle sur les chaînes de télévision espagnoles, particulièrement aux îles Canaries, faisant croire à un raz de marée des militants du Polisario, alors qu’il n’en fut rien en réalité.
Le citoyen espagnol lambda mérite certainement autre chose, en ces moments de vache maigre où le système financier espagnol est au bord de la faillite.
C’est l’eurodéputé espagnol, Willy Meyer, en mal de publicité, qui joue les premiers rôles dans cette pièce de théâtre de mauvais aloi. Après ses premiers dérapages mardi, le sieur Meyer a été rappelé à l’ordre par les organisateurs du FSM qui lui ont conseillé de quitter les lieux et d’aller s’exprimer ailleurs, précisément au Forum des parlementaires organisé en marge de ce rassemblement des mouvements sociaux.
Hargneux envers le Maroc, ce boutefeux député ne va pas laisser seul celui qui dirige la caisse de résonance des revendications chimériques du "Polisario" en Europe, Pierre Galand. Et les deux vont devenir les chouchous de la presse espagnole.
Surpris à la fin de cette surenchère des séparatistes, en train de déverser sa bile sur le Maroc, le tristement célèbre tortionnaire Bachir Sghir, sera conspué par plusieurs marocains pour ses violations massives des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. L’une de ses milliers de victimes, Mohamed Cherif, se trouve lui aussi à Dakar.
Confondu par une journaliste française sur ses origines algériennes, ce bourreau a esquivé la question avant d’appeler à la rescousse une milice privée, payée à grands frais par l’Algérie pour venir aux petits soins des séparatistes et de leurs soutiens espagnols.
Le chef de file de la propagande du "polisario" au FSM n’a en effet aucune attache avec le Sahara, étant né à Tindouf, en Algérie, et n’ayant jamais mis les pieds dans les provinces du sud.
La présence de ce tortionnaire et les gesticulations des fauteurs de troubles espagnols constituent la principale fausse note du FSM, un rassemblement de milliers d’hommes et de femmes qui luttent pour "un autre monde" respectueux des droits de l’Homme et des valeurs de paix et de tolérance.