"Des combats décisifs sont en cours en Syrie. Et l’adoption de la résolution (occidentale, NDLR) serait un soutien direct à un mouvement révolutionnaire. S’il est question d’une révolution, l’ONU n’a aucun rapport avec ça", a déclaré M. Lavrov aux journalistes en marge d’une rencontre au Kremlin entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
"Le chapitre VII et les sanctions, nous ne pouvons les accepter", a ajouté M. Lavrov, évoquant les dispositions de la Charte de l’ONU sur lesquelles les Occidentaux fondent la résolution présentée mercredi au Conseil de sécurité, et qui prévoient la menace de sanctions, voire le recours à la force.