La France réitère cette position "qui n’a pas changé", a affirmé Pascal Canfin, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre marocain délégué aux Affaires étrangères, Youssef Amrani.
"Nous appuyons (…) le plan d’autonomie marocain qui est pour nous la seule proposition crédible sur la table des négociations", a-t-il dit. Il a ajouté que la France "soutient" aussi la "recherche d’une solution politique à cette question sous l’égide des Nations Unies et conformément aux résolutions qui ont déjà été adoptées".
Lors d’une récente visite à Alger, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait souhaité un rapprochement des positions du Maroc et de l’Algérie sur ce dossier, précisant que la position de la France était celle "défendue par les Nations unies".
Le ministre français effectue au Maroc une visite de travail de deux jours, sa première depuis sa nomination.
Son interlocuteur marocain, M. Amrani a "remercié la France" pour le "rô le qu’elle joue dans l’accompagnement et le soutien aux causes marocaines".
Par ailleurs, Pascal Canfin a plaidé à Rabat pour le "renforcement de la politique de développement" de son gouvernement avec le Maroc, le Sud de la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne.
A Casablanca, M. Canfin -jeune écologiste- a visité un projet d’habitat social entrant dans le cadre de la lutte contre les bidonvilles ainsi qu’un autre projet près de Rabat relatif à l’électrification rurale notamment à l’aide de l’énergie solaire. Ce chantier est cofinancé par l’Agence française de développement (AFD).
Il a a affirmé, jeudi à Casablanca, l’engagement de son pays à soutenir le processus du développement au Maroc et à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants. "Nous sommes engagés au service du développement du Maroc, un de nos partenaires stratégiques et de long-terme", a-t-il dit lors de la visite effectuée au site de l’opération Essalam II pour le logement social à Sidi Moumen, ajoutant qu’en dépit "des efforts efficaces qui ont été déployés, le développement urbain d’une ville comme Casablanca est extrêmement compliqué à gérer vu le dynamise qu’elle connaît".