Cette déclaration, à cinq jours du second tour de l’élection présidentielle, a relancé le débat dans la majorité sur les rapports avec le parti d’extrême-droite, qui se pose en arbitre du scrutin avec les 17,9% obtenus au premier tour par sa présidente.
"La déclaration de Gérard Longuet est regrettable sur le fond et inopportune sur la forme. Elle est venue parasiter un peu la soirée d’hier soir alors que le discours de Nicolas Sarkozy était fort et puissant. C’est une position qui ne nous a pas servis", a dit Jean-Pierre Raffarin sur France Info.
La porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse a également exprimé son désaccord avec Gérard Longuet.
"Non, je crois que Marine Le Pen n’est pas plus un interlocuteur que son père. Mais, plus fondamental, je pense qu’aujourd’hui le président de la Republique ne doit pas s’adresser aux chefs de partis, (…) il doit s’adresser à tous les Francais. Voter blanc dimanche, c’est voter pour rien", a-t-elle dit sur France 2.
La gauche accuse Nicolas Sarkozy d’avoir fait siens les thèmes de l’extrême-droite depuis le premier tour, afin de combler son retard dans les sondages.