Le Prix a été remis par le vice-Secrétaire général de l’ONU, Jan Eliasson, à Mme Ryadi ainsi qu’aux autres récipiendaires lors d’une cérémonie au Siège des Nations Unies, à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des droits de l’Homme.
"Mme Ryadi est connue pour être à l’avant-garde dans la lutte contre l’impunité, la pleine égalité homme-femme et la liberté d’expression", avait souligné vendredi le comité de sélection de l’ONU à Genève en dévoilant la liste des lauréats de cette distinction.
La militante marocaine, a ajouté le comité, est coordonnatrice d’un réseau de vingt-deux organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme au Maroc.
La liste des lauréats comprend également le Mauritanien Biram Dah Abeid, récompensé pour sa lutte contre l’esclavage, Hiljmnijeta Apuk, une militante kosovare des droits des personnes de petite taille, et la Finlandaise Lisa Kauppinen, présidente émérite de la Fédération mondiale des sourds.
S’y ajoutent la Cour suprême du Mexique et la jeune pakistanaise Malala Yousafzai, victime d’une tentative d’assassinat alors qu’elle militait pour la scolarisation des jeunes filles.
Le Prix de l’ONU pour la cause des droits de l’Homme est une distinction honorifique attribuée à des militants et à des organisations en reconnaissance pour leur action de défense des droits de l’homme.
Cette distinction, lancée en 1966 à l’initiative de l’Assemblée générale des Nations Unies, fut décernée pour la première fois en 1968 à l’occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.