Cette annonce et cette accusation sont contenues dans une déclaration publiée par l’agence officielle saoudienne SPA moins de 48 heures après l’interception et la destruction d’un missile balistique samedi soir au nord-est de Ryad, près de l’aéroport international, qui provenait du Yémen en guerre.
"La direction des forces de la coalition considère (cela) comme une agression militaire flagrante par le régime iranien qui pourrait équivaloir à un acte de guerre", indique la déclaration.
La coalition a affirmé "le droit du royaume (saoudien) à la défense légitime de son territoire et de sa population, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies".
Elle a aussi souligné "le droit du royaume saoudien de répondre à l’Iran au moment approprié et de manière appropriée", conclut la déclaration.
La guerre au Yémen oppose les forces gouvernementales, qui ont été chassées en septembre 2014 de la capitale Sanaa, aux rebelles houthis, issus de la minorité zaïdite (branche du chiisme) très présente dans le nord.
En mars 2015, le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi a reçu le soutien d’une coalition militaire arabo-sunnite emmenée par l’Arabie saoudite.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le conflit a fait plus de 8.650 morts et quelque 58.600 blessés, dont de nombreux civils, depuis mars 2015. (AFP)