Cette rencontre, organisée par la Communauté de Sant’Egidio, du 23 au 25 octobre, rassemble des dirigeants des églises européennes et mondiales, ainsi que des dirigeants orthodoxes, musulmans, juifs, bouddhistes et des humanistes laïcs, indique l’ambassade dans un communiqué.
Les participants à cet évènement ont insisté sur l’importance de cette rencontre, qui se tient dans un »contexte particulier marqué par la guerre en Ukraine et la persistance de violences et de conflits, notamment en Syrie, dans la Corne de l’Afrique et dans le nord du Mozambique ».
»Il est urgent et nécessaire de faire entendre ce cri pour la paix », ont-ils exhorté, relevant que la paix est la seule possibilité d’assurer la survie de la planète et des peuples.
Intervenant à cette occasion, le Président italien, Sergio Matarella, a appelé à créer des chemins vers la paix avec persévérance, grâce à un engagement collectif de la communauté internationale qui valorise le dialogue, les négociations et l’usage de la diplomatie au lieu des armes.
De son côté, le fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, a affirmé que chaque religion, lorsqu’elle tend vers la paix, est à son meilleur, citant les propos du Pape Jean-Paul II, lors de la rencontre de 1986 à Assise, appelant à surmonter l’ignorance mutuelle et les conflits entre croyants.
Le Secrétaire général de la Ligue Mondiale Islamique, Mohammad Abdelkarim Al-Issa, a, par ailleurs, indiqué que »la religion constitue une réelle force influente qui, interprétée de travers, a pu être à l’origine de guerres sanglantes au long de l’histoire », évoquant les multiples tentatives de manipulation du discours religieux, ce qui a donné lieu à des actes de violence dont toute humanité est témoin.
À l’issue de cette rencontre, le pape se déplacera mardi jusqu’au Colisée pour pour prier pour la paix en Ukraine et dans le monde, avec les représentants des religions du monde et le corps diplomatique.