"Nous avons demandé, à deux reprises son extradition, mais nous n’avons pas reçu de réponses", a répondu Hédi Ayari aux avocats qui l’interrogeaient sur les efforts des autorités tunisiennes pour faire revenir Ben Ali d’Arabie saoudite.
Un procès a repris mardi contre Zine el Abidine Ben Ali et une quarantaine de hauts responsables de son régime pour leurs rôles dans la mort de 43 manifestants et la blessure de 97 autres dans le gouvernorat de Tunis et autres villes au nord du pays comme Bizerte et Nabeul.
Ben Ali et ses anciens principaux chefs de sécurité, y compris ses deux derniers ministres de l’Intérieur, Ahmed Friaa et Rafiq Haj Kacem, risquent la peine de mort s’ils sont reconnus coupables, selon des avocats.
Au total plus de 300 personnes ont trouvé la mort lors du soulèvement populaire déclenché le 17 décembre 2010 pour être couronné le 14 janvier par la fuite de Ben Ali vers l’Arabie Saoudite.