L’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), placé lundi à Lille sous contrôle judiciaire par trois juges avec interdiction de parler à la presse et obligation de verser une caution de 100.000 euros, a cependant techniquement peu de chances d’obtenir dans l’immédiat l’abandon de ces poursuites.
Les trois juges d’instruction de Lille ont utilisé la définition la plus large du proxénétisme proposée par le code pénal, "le fait, de quelque manière que ce soit, d’aider, d’assister ou de protéger la prostitution d’autrui".
Ses avocats jugent cette accusation "outrageante" et vont donc demander son annulation à la chambre de l’instruction.