Le Maroc, un des moteurs pour le décollage de l’Afrique (ministre)

Le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a indiqué mercredi à Paris que le Maroc peut être un des moteurs pour le décollage du continent africain, tout en insistant sur l’’intégration économique et financière de l’Afrique.

Selon le ministre, l’intégration permettra à l’Afrique de relever plusieurs défis dont celui relatif à la création d’emplois.

Intervenant à la clôture d’une conférence, organisée à Sciences Po Paris sous le thème "Le Maroc, moteur possible de la convergence financière en Afrique ?", M. Elalamy a souligné que le Maroc, qui a accompli des avancées sur le plan économique et financier, est disposé à partager son expérience avec les pays du continent.

Il a également insisté sur la nécessité de renforcer l’attractivité de la région pour les investissements directs étrangers (IDE), d’où l’importance d’un environnement de stabilité et d’une visibilité permanente, appelant les entreprises internationales à s’intéresser à ce marché d’un milliard d’habitants dont le pouvoir d’achat est en train d’évoluer.

A ce propos, le ministre a cité l’exemple du Maroc où le volume des IDE ne cesse d’augmenter, expliquant cela par la mise en place d’infrastructures de qualité et davantage d’ouverture sur le monde avec la signature d’une cinquantaine d’accords de libre-échange, ainsi que par la visibilité que l’Etat octroie aux investisseurs à travers notamment la charte d’investissement.

« Le Maroc a choisi de changer de démarche en passant des plans quinquennaux à une véritable stratégie qui a permis au royaume de se positionner dans plusieurs secteurs dont l’automobile et l’aéronautique et de développer des plans sectoriels à l’instar de celui relatif aux énergies renouvelables », a-t-il poursuivi.

M. Elalamy n’a pas manqué de souligner que le Maroc, qui jouit d’une position géographique stratégique, consolide sa vocation africaine, relevant que plusieurs entreprises marocaines ont réussi à devenir des leaders panafricains notamment dans les secteurs des assurances, des banques et des télécommunications.

Il a, d’autre part, rappelé le lancement en avril dernier d’un plan d’accélération industrielle qui a pour objectifs de créer quelque 500.000 emplois et de porter la part de l’industrie dans le PIB de 14% à 23% à l’horizon 2020.

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, a salué l’engagement du Maroc en faveur du développement de l’Afrique, notant qu’il peut servir de modèle à plusieurs pays africains.

Il a, dans ce sens, rappelé les visites effectuées récemment par le Roi Mohammed VI dans plusieurs pays africains et a rappelé que plus de 100 accords portant sur l’ensemble des secteurs de développement ont été signés avec ces pays à l’occasion de ces déplacements.

Il a son tour insisté sur le rôle qui incombe aux élites pour faire réussir l’intégration africaine escomptée.

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