Parmi les dix accusés, trois sont incarcérés depuis mars. L’acte élaboré à leur encontre par le procureur d’une cour criminelle de la capitale turque, réclame des peines d’emprisonnement allant de 8 à 24 ans à l’encontre des pirates présumés.
Ils sont notamment accusés d’appartenance à une organisation terroriste armée, d’obtention illégale de documents confidentiels et de renseignements personnels ainsi que d’accès à des systèmes dinformation sans autorisation.
RedHack, qui est affilié au groupe international des Anonymous, a été fondé en 1997 mais rejette toute appartenance à une organisation quelconque.
L’attaque par RedHack de sites de l’armée, de la Direction des renseignements (MIT), du Conseil de recherche scientifique et technique de Turquie (TUBITAK), des télécommunications turcs, Tí¼rk Telekom, et aussi la compagnie aérienne turque, Turkish Airlines (THY), avait fait couler beaucoup d’encre.
La Turquie a renforcé ces dernières années sa législation pour lutter contre les pirates informatiques.